La
créatine enfin autorisée en France
Inko gagne son procés
Le
27 Janvier 2000, la Ministre de la Jeunesse et des Sports adressait,
à toutes les administrations relevant de sa compétence,
une note diffamatoire accusant la SA INKO d’incitation au
dopage sous prétexte de commercialisation de produits à
base de CREATINE ou enrichis en CAFEINE.
Cette
note faisait suite à différentes interventions de
la DGCCRF, soit auprès de certains de nos clients, soit
directement en nos dépôts. Ces interventions débouchant
systématiquement sur des procès verbaux d’infraction
pour commercialisation de produits falsifiés. La DGCCRF
s’est toujours appuyée sur un décret du 15
Avril 1912 et n’a jamais voulu prendre en considération
les différents traités européens qui n’autorisaient
plus en l’espèce l’application de ce décret.
En
désespoir de cause et face à une situation qui tournait
à l’acharnement, INKO n’avait plus pour solution
que de stopper la commercialisation de ses produits ou de se délocaliser
à l’étranger comme l’ont fait beaucoup
de ses concurrents, ou enfin, de se battre pour faire valoir son
bon droit et celui de ses clients.
Deux
plaintes ont été déposées contre la
France auprès de la Cour de Justice Européenne.
Par ailleurs, le PDG de la société a été
mis en examen sur la base des infractions citées précédemment,
et différentes expertises ont été effectuées
sur la quasi-totalité des gammes INKO.
A
ce stade, il est utile de signaler que devant notre détermination
et notre combativité, aucun Procureur de la République
saisi sur nos dossiers n’a jugé utile de diligenter
des poursuites à notre encontre ou à celle de nos
clients, préférant surseoir à statuer en
attente des décisions de la Cour Européenne.
Le
5 février 2004, la Cour de Justice Européenne a
pris 2 arrêts condamnant la France sur les griefs reprochés.
Par ces arrêts, la Cour impose, dorénavant, à
la France la reconnaissance mutuelle des normes et le respect
du principe de libre circulation des produits légalement
et loyalement fabriqués et commercialisés dans un
état membre. La seule exception restant le risque de santé
publique sous réserve d’en faire la démonstration.
Durant
cette longue période (1999/2004), jamais, malgré
le nombre impressionnant de contrôles et d’expertises,
les produits de la société INKO n’ont pu être
pris en défaut, tant sur la qualité que sur la sécurité.
Jamais la démonstration d’un risque pour la santé
n’a pu être apportée.
Nous
sommes fiers, aujourd’hui, d’avoir mené, souvent
seuls, ce combat et de pouvoir enfin vous dire que, maintenant,
nous pouvons exposer à la vente l’ensemble de la
gamme INKO sans crainte de représailles.
Un
grand merci à tous ceux qui nous ont gardé leur
confiance et bienvenue à tous ceux qui vont nous rejoindre
convaincus que nous méritons désormais la leur.
Patrick
MAZZEI
PDG d'Inko
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